Home Meetings Caracas 3rd International Conference in March 2023 Augusta Epanya, Dinámica Unitaria Panafricana (DUP) 

Augusta Epanya, Dinámica Unitaria Panafricana (DUP) 

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La Dynamique Unitaire Panafricaine (DUP) créée en 2019, réunit vingt-trois organisations africaines et afro-descendantes de diverses natures (politiques, associatives, citoyennes). Nous sommes, très honoré.es de prendre part à ce forum, ici à Caracas, ville symbole de la lutte et de la résistance à l’impérialisme américain, chef de file de ce camp. Pays à qui nous tenons à redire toute notre solidarité, à manifester notre volonté de renforcer les liens entre l’Amérique du sud et l’Afrique en lutte pour une souveraineté au service des peuples libérée de l’exploitation capitaliste. Par ailleurs, la DUP tient, particulièrement, à remercier, les camarades coréens, du Parti Démocratique Populaire, pour son soutien matériel et sans qui, elle ne serait pas présente ici.

L’Afrique, terre mère de l’humanité, est un continent profondément meurtri par près de cinq siècles de traite négrière avec la dispersion de dizaines de millions d’hommes et de femmes sur l’ensemble de la planète pour contribuer à l’accumulation du capital de l’occident, main d’œuvre gratuite pour développer les plantations et effectuer les travaux les plus durs. Ce sont des dizaines de millions d’hommes et de femmes morts durant les traversées sur les bateaux négriers. La destruction des empires (empires du Ghana, du Mali, Songhaï…) malgré une farouche résistance à laquelle se heurtent les esclavagistes, entrainant partiellement la déstructuration de la civilisation africaine.

Ce fut ensuite la colonisation, dont le processus est parachevé avec la Conférence de Berlin en 1885 qui sonne l’officialisation du partage de l’Afrique entre les puissances impérialistes. Tel un gâteau, ils se partagent le territoire africain entre la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Belgique, le Portugal, l’Italie, séparant des communautés, divisant des familles, privant des populations à l’accès à certaines richesses naturelles indispensables à leur survie. Une même communauté se trouve disperser sur deux ou trois « pays ». Après avoir utilisé la jeunesse africaine (indistinctement appelée tirailleurs sénégalais quelques soit son origine) en première ligne des guerres impérialistes de 1914/1918 et de 1939/1945, l’administration coloniale a retourné ses armes contre les peuples africains qui espéraient à leur tour, jouir de la « liberté, égalité, fraternité » en commettant de nombreux massacres coloniaux : assassinats de près d’une quarantaine de tirailleurs sénégalais qui après avoir combattu durant la 2e guerre mondiale réclamaient leur solde qui ne leur a pas été versées en 1944. C’est le massacre par les colonialistes français en mars 1947 de 89.000 à 100.000 malgaches qui protestaient contre le travail forcé, le code de l’indigénat, la justice indigène et qui réclamaient l’indépendance. Ce sont encore les massacres par l’administration coloniale française en Côte d’Ivoire en 1949, à Casablanca en 1947 ou au Cameroun où une guerre coloniale eut lieu contre mon parti l’Union des Populations du Cameroun, durant dix ans, période de lutte armée qui fit plus de 500 milles morts. On peut également citer les intenses luttes menées par les ex-colonies portugaises en Angola avec le MPLA, au Mozambique avec le FRELIMO, en Guinée Bissau et au Cap Vert avec le PAIGC pour arracher leur indépendance en 1974 et qui eut pour conséquence la fin de la junte militaire au Portugal. 

Les indépendances ont été obtenues de hautes luttes après que les colonialistes aient pris soin d’assassiner tous les dirigeants des mouvements de libération qui incarnaient les intérêts des peuples et la rupture avec leur système c’est :

Patrice Lumumba au Congo assassiné par les colonialistes belges avec l’aide des américains le 14 septembre 1960 dont le corps a été découpé et dissout dans l’acide. Barthélémy Boganda de Centrafrique dont l’avion explose en plein vol le 29 mars 1959, la France est fortement soupçonnée. Au Cameroun c’est Ruben Um Nyobé, Félix Moumié, Ernest Ouandié tous leaders de l’UPC, qui ont été assassinés par les colonialistes français et leurs complices camerounais. Au Togo c’est Sylvanus Olympio assassiné le 12 janvier 1963 par un commando avec la complicité de la France et des Etats-Unis. Enfin en Guinée Bissau, c’est Amilcar Cabral assassiné le 20 janvier 1973 par des hommes de mains des colons portugais. Partout l’impérialisme s’est appliqué à détruire méthodiquement les forces révolutionnaires porteuses d’avenir pour les peuples africains. L’impérialisme français a systématiquement utilisé cette méthode dans son pré carré françafricain, qu’il continue à dominer d’une main de fer à travers les dictateurs soutenus inconditionnellement contre leur peuple. Une fois, les dirigeants révolutionnaires éliminés, la France a pu installer ces dirigeants à son service qui n’ont fait que perpétuer le système colonial jusqu’à maintenant.

La principale caractéristique des ex-colonies françaises est qu’elles demeurent toutes sous la domination de l’impérialisme français même si celui-ci se trouve désormais mis en concurrence avec d’autres impérialismes et pays. Ceci est dû au fait que dans tous ces pays, des accords dits de coopération ont été passés à la veille des indépendances en 1959/1960. Il s’agit, en fait d’accords de soumission qui les lient préférentiellement dans tous domaines : économiques, monétaires (FCFA pour 15pays), militaire, social, culturel (le français demeure la langue officielle) etc… toutes les institutions sont calquées sur celles de la France. La majorité des pays africains sont dirigés par des bourgeoisies compradores au service du capital étranger. Il s’agit de régimes politiques autoritaires voir dictatoriaux en rupture avec les intérêts des peuples, souvent très répressifs, ne permettant pas à des partis progressistes, révolutionnaires de fonctionner librement, l’ensemble des libertés publiques sont systématiquement attaquées.  Plus de 60% de la population a moins de 20ans, et se trouve sous employée, 70% ont une activité dans l’économie informelle et donc très paupérisés. Soixante ans après les indépendances, la majorité des pays africains se trouvent aux mains de régimes néocoloniaux avec des économies totalement extraverties, économies de rentes et d’extraction dominées par le capital étranger, où la transformation des matières premières se fait dans les pays occidentaux qui revendent aux prix fort les produits manufacturés aux pays africains. De ce fait, l’industrie y est très faiblement développée, la classe ouvrière reste embryonnaire. L’Afrique, continent le plus riche au niveau de son sol et son sous-sol dont la population est la plus pauvre. Elle détient 30% des réserves mondiales de minerais et regorge de métaux nécessaires à la transition énergétique nickel, cobalt, graphite, pour ne citer que ceux- là or plus de la moitié de la population n’a accès ni à l’eau ni à l’électricité. 

Les principaux problèmes auxquels sont confrontés les pays africains sont le fait de ne pouvoir librement choisir leurs dirigeants du fait de dispositifs et processus électoraux contrôlés par les partis au pouvoir : ce sont les pouvoirs à vie tels qu’en Guinée équatoriale avec Obiang Nguema au pouvoir depuis 43ans, Congo Brazzaville avec Sassou Nguesso au pouvoir depuis 36ans, Cameroun Paul Biya 90ans au pouvoir depuis 40ans, Ouganda avec Yoweri Moseveni au pouvoir depuis 37ans. Ou encore l’imposition d’un troisième mandat en violation de la constitution entrainant des coups d’état tel qu’en Guinée Conakry, au Mali, Gabon ou au Burundi où une mascarade électorale a permis au président sanguinaire de se maintenir. Enfin les pouvoirs dynastiques tels qu’au Togo où le fils Eyadema prend la succession de son dictateur de père en 2009, ainsi que le fils Bongo qui succède à son père au Gabon également en 2009, et plus récemment le fils Deby au Tchad qui succède à son père en 2021. 

L’Afrique est le continent qui affronte le plus de guerres et d’incursions de groupes terroristes (Mali, Burkina-Faso, Niger, Somalie, Soudan, Togo, Bénin, Ethiopie, Kenya, Cameroun) qui massacrent massivement les populations.  Derrière tout ceci se trouvent fréquemment les impérialistes qui instrumentalisent les uns, les autres, au gré de ses intérêts. L’assaut de la France puis de l’ONU contre la Libye avec l’assassinat de Kadafi en 2011 a durablement destabilisé ce pays et tout le continent favorisant la prolifération des armes et le développement de groupes terroristes. 

L’impérialisme reste totalement dominant sur l’ensemble du continent tant sur le plan économique où les multinationales contrôlent l’essentiel des économies africaines Union Européenne, Etats-Unis, Canada, il y a également la présence de pays que l’on ne peut pas qualifier d’impérialistes mais qui s’affirment telle que La Chine, la Turquie, le Maroc. Il y a également le plan militaire, la présence militaire américaine y est discrète mais massive avec seize bases et bases aériennes pour les drones. La France est présente dans onze pays.  Djibouti 23.000km2, un million d’habitants, ex-colonie française, situé à la corne de l’Afrique occupe une place stratégique centrale dans le contrôle des routes maritimes les plus empruntées au monde. Une multitude de bases militaires se trouvent dans ce pays : Etats-Unis (Africom la plus importante), France, espagnol, allemande, italienne, chinoise, Turquie, le Japon. 

Grâce à ses possessions coloniales, la France est le 2è grand domaine maritime mondial avec 11millions de Km2 (derrière celui des Etats-Unis). Le domaine « français » est composé à 97% des territoires d’Outre-mer répartis sur tous les océans. Du fait de l’impérialisme français, l’archipel des Comores, qui comprend quatre iles, a été divisé. Certaines iles sont devenues indépendantes d’autres (vitale pour toutes les autres) sont restées sous domination de la France où des visas ont été imposés engendrant la mort de 5% de la population qui a pris la mer pour chercher un monde meilleur et faisant de la mer des Comores le plus grand cimetière maritime. 

Face à cette situation, la DUP travaille à construire de véritables organisations avec des militant.es formé.es afin de conquérir la souveraineté de l’Afrique pour répondre aux besoins des peuples africains en rompant avec l’exploitation capitaliste. Nous souhaitons renforcer la solidarité dans les luttes anti-impérialistes, contribuer à la création d’une Université internationaliste ainsi que des médias progressistes pour contrecarrer la propagande impérialiste.

La DUP veut renforcer ses liens avec toutes les forces anti-impérialistes dont l’objectif est de construire un ordre mondial solidaire où aucun pays ne dominera plus l’autre, dans la paix et dans l’unique objectif de répondre aux besoins sociaux des peuples.

Spanish

La Dinámica Unitaria Panafricana (DUP), creada en 2019, agrupa a veintitrés organizaciones africanas y afrodescendientes de diversa índole (políticas, asociativas, ciudadanas). Nos sentimos muy honrados de participar a este foro aquí en Caracas, ciudad símbolo de lucha y resistencia al imperialismo norteamericano y líder de este campo. Queremos reiterar nuestra solidaridad con este país y nuestro deseo de fortalecer los lazos entre América del Sur y África en la lucha por la soberanía al servicio de los pueblos, libres de la explotación capitalista. Además, la DUP quiere agradecer especialmente el apoyo material de los camaradas coreanos del Partido Democrático de los Pueblos, sin los cuales no estaría aquí presente.

África, patria de la humanidad, es un continente profundamente marcado por casi cinco siglos de trata de esclavizados, con la dispersión de decenas de millones de hombres y mujeres por todo el planeta para contribuir a la acumulación de capital occidental, mano de obra gratuita para desarrollar plantaciones y realizar los trabajos más duros. Decenas de millones de hombres y mujeres murieron durante los viajes en los barcos negreros. La destrucción de imperios (Ghana, Malí, Songhai, etc.) a pesar de la feroz resistencia de los propietarios de esclavizados, condujo a la destrucción parcial de la civilización africana.

Siguió la colonización, cuyo proceso se completó con la Conferencia de Berlín de 1885, que marcó el reparto oficial de África entre las potencias imperialistas. Como si de un pastel se tratara, repartieron el territorio africano entre Gran Bretaña, Francia, Alemania, Bélgica, Portugal e Italia, separando comunidades, dividiendo familias y privando a los pueblos del acceso a ciertos recursos naturales esenciales para su supervivencia. Una misma comunidad estuvo dispersa en dos o tres “países”. Tras haber utilizado a los jóvenes africanos (llamados indistintamente fusileros senegaleses, sea cual sea su origen) en primera línea de las guerras imperialistas de 1914/1918 y 1939/1945, la administración colonial volteó sus armas contra los pueblos africanos que esperaban a su vez gozar de “libertad, igualdad y fraternidad” cometiendo numerosas masacres coloniales: como el asesinato de cerca de cuarenta fusileros senegaleses que, tras haber combatido en la Segunda Guerra Mundial, exigían cobrar su paga, que no les fue cancelada en 1944. Fue la masacre por los colonialistas franceses en marzo de 1947 de 89.000 a 100.000 habitantes de Madagascar que protestaban contra el trabajo forzado, el Código Indígena y la justicia indígena y que exigían la independencia. También están las masacres de la administración colonial francesa en Costa de Marfil en 1949, en Casablanca en 1947 o en Camerún, donde tuvo lugar una guerra colonial contra mi partido, la Unión de los Pueblos de Camerún, durante un periodo de diez años de lucha armada que causó más de 500.000 muertos. También podemos mencionar las intensas luchas libradas por las antiguas colonias portuguesas en Angola con el MPLA, en Mozambique con el FRELIMO, en Guinea Bissau y en Cabo Verde con el PAIGC para conseguir su independencia en 1974, lo que supuso el fin de la junta militar en Portugal.

La independencia se consiguió después de que los colonialistas se encargaran de asesinar a todos los líderes de los movimientos de liberación que encarnaban los intereses del pueblo y la ruptura con su sistema: Patrice Lumumba en el Congo, asesinado por los colonialistas belgas con la ayuda de los estadounidenses el 14 de septiembre de 1960, cuyo cuerpo fue picado y disuelto en ácido. Barthélémy Boganda, de la República Centroafricana, cuyo avión explotó en pleno vuelo el 29 de marzo de 1959. En Camerún, Ruben Um Nyobé, Félix Moumié, Ernest Ouandié, todos ellos dirigentes de la UPC, fueron asesinados por los colonialistas franceses y sus cómplices cameruneses. En Togo, Sylvanus Olympio fue asesinado el 12 de enero de 1963 por un comando con la complicidad de Francia y Estados Unidos. Por último, en Guinea Bissau, Amílcar Cabral fue asesinado el 20 de enero de 1973 por los esbirros de los colonos portugueses. En todas partes, el imperialismo ha destruido metódicamente las fuerzas revolucionarias que aportan un futuro a los pueblos africanos. El imperialismo francés ha utilizado sistemáticamente este método en su patria franco-africana, que sigue dominando con puño de hierro a través de dictadores a los que apoya incondicionalmente contra su pueblo. Una vez eliminados los líderes revolucionarios, Francia pudo instalar a estos dirigentes que no han hecho sino perpetuar el sistema colonial hasta nuestros días.

La principal característica de las antiguas colonias francesas es que todas ellas siguen bajo el dominio del imperialismo francés aunque ahora compita con otros imperialismos y países. Esto se debe al hecho de que en todos estos países se firmaron los llamados acuerdos de cooperación en vísperas de la independencia en 1959/1960. Se trata, de hecho, de acuerdos de sumisión que les vinculan preferentemente en todos los ámbitos: económico, monetario (como el uso impuesto del CFA como moneda en 15 países), militar, social, cultural (el francés sigue siendo la lengua oficial), etc. Todas las instituciones siguen el modelo de las de Francia. La mayoría de los países africanos están gobernados por burguesías compradoras al servicio del capital extranjero. Se trata de regímenes políticos autoritarios o incluso dictatoriales, contrarios a los intereses del pueblo, a menudo muy represivos, que no dejan funcionar libremente a los partidos progresistas y revolucionarios, y que atacan sistemáticamente todas las libertades públicas. Más del 60% de la población tiene menos de 20 años y está subempleada, y el 70% trabaja en la economía sumergida y es, por tanto, muy pobre.

Sesenta años después de la independencia, la mayoría de los países africanos están en manos de regímenes neocoloniales con economías totalmente extrovertidas, economías de renta y extracción dominadas por el capital extranjero, donde la transformación de las materias primas se realiza en los países occidentales que venden los productos manufacturados a los países africanos a precios elevados. Como consecuencia, la industria está muy poco desarrollada y la clase obrera sigue siendo embrionaria. África, el continente más rico por su suelo y su subsuelo, tiene la población más pobre. Posee el 30% de las reservas minerales mundiales y está repleto de los metales necesarios para la transición energética -níquel, cobalto, grafito, por citar sólo algunos-, pero más de la mitad de la población no tiene acceso al agua ni a la electricidad.

Los principales problemas a los que se enfrentan los países africanos son la imposibilidad de elegir libremente a sus dirigentes debido a los mecanismos y procesos electorales controlados por los partidos en el poder: se trata de poderes vitalicios como en Guinea Ecuatorial con Obiang Nguema que lleva 43 años en el poder, Congo Brazzaville con Sassou Nguesso que lleva 36 años en el poder, Camerún con Paul Biya, que lleva 40 años en el poder, Uganda con Yoweri Moseveni que lleva 37 años en el poder. O la imposición de un tercer mandato en violación de la Constitución que conduce a golpes de Estado como en Guinea Conakry, Malí, Gabón o Burundi donde una mascarada electoral permitió al sanguinario presidente mantenerse.

Por último, poderes dinásticos como en Togo, donde el hijo Eyadema sucedió a su padre dictador en 2009, así como el hijo Bongo que sucedió a su padre en Gabón también en 2009, y más recientemente el hijo Deby en Chad que sucede a su padre en 2021.

África es el continente que se enfrenta a más guerras e incursiones de grupos terroristas (Malí, Burkina-Faso, Níger, Somalia, Sudán, Togo, Benín, Etiopía, Kenia, Camerún) que masacran a las poblaciones. Detrás de todo esto suelen estar los imperialistas, que instrumentalizan a unos y otros en función de sus intereses. El asalto de Francia y luego de la ONU a Libia con el asesinato de Gadafi en 2011 ha desestabilizado permanentemente este país y todo el continente, favoreciendo la proliferación de armas y el desarrollo de grupos terroristas.

El imperialismo sigue siendo totalmente dominante en todo el continente, tanto a nivel económico, donde las multinacionales controlan la mayor parte de las economías africanas -la Unión Europea, Estados Unidos y Canadá-, como a nivel de países que no pueden calificarse de imperialistas pero que se afirman, como China, Turquía y Marruecos. También está el nivel militar, la presencia militar estadounidense es discreta pero masiva con dieciséis bases y bases aéreas para drones. Francia está presente en once países. Yibuti, antigua colonia francesa con un millón de habitantes y 23.000 km2 , está situada en el Cuerno de África y ocupa una posición estratégica central en el control de las rutas marítimas más transitadas del mundo. En este país se encuentran multitud de bases militares: Estados Unidos (Africom la más importante), Francia, España, Alemania, Italia, China, Turquía, Japón.

Gracias a sus posesiones coloniales, Francia posee el segundo dominio marítimo del mundo, con 11 millones de km2 (por detrás de Estados Unidos). El dominio “francés” está constituido por el 97% de los territorios de ultramar repartidos por todos los océanos. Como consecuencia del imperialismo francés, el archipiélago de las Comoras, formado por cuatro islas, ha quedado dividido. Algunas islas se independizaron, mientras que otras (vitales para todas las demás) permanecieron bajo dominio francés, donde se imponían visados, lo que provocó la muerte del 5% de la población, que se lanzo al mar en busca de un mundo mejor y convirtió el mar de las Comoras en el mayor cementerio marítimo.

Frente a esta situación, la DUP trabaja para construir verdaderas organizaciones con militantes formados para conquistar la soberanía de África para responder a las necesidades del pueblo africano rompiendo con la explotación capitalista. Queremos reforzar la solidaridad en las luchas antiimperialistas, contribuir a la creación de una universidad internacionalista y de medios de comunicación progresistas para contrarrestar la propaganda imperialista.

La DUP quiere reforzar sus vínculos con todas las fuerzas antiimperialistas cuyo objetivo es construir un orden mundial solidario donde ningún país domine a otro, en paz y con el único objetivo de satisfacer las necesidades sociales de los pueblos.

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